Verdi TN jouera ses dernières notes le 15 mars

À l’image de l’illustre compositeur qui livra en son temps des œuvres d’une sublime harmonie – et auquel il a emprunté son nom –, Verdi TN a ébloui le monde du jumping de haut niveau par sa beauté et par la précision de ses parcours, et ce durant dix années. Le magnifique bai, qui réunit dans son pedigree deux fleurons de l’élevage européen avec Quidam de Revel et Landgraf I, avait pris son premier départ en CSI 5* à l’occasion de l’édition 2010 du CSIO de Rotterdam.

Dès l’année suivante, à l’âge de neuf ans seulement, l’étalon était sélectionné pour son premier championnat d’une longue série… Avec son cavalier batave, Maikel van der Vleuten, Verdi TN a en effet participé à pas moins de trois Championnats d’Europe, deux éditions des Jeux olympiques, et aux Jeux équestres mondiaux de Caen. De ces campagnes, le puissant bai est revenu avec deux médailles d’or et une d’argent, toutes obtenues avec le collectif néerlandais.

Verdi portrait
© Lorène Fcmpr
/Air Showjumper

Depuis 2016, son cavalier avait décidé de l’éloigner des grands et longs rendez-vous, pour ne plus le monter qu’en Grands Prix. Dans cet exercice, le KWPN s’est aussi brillamment illustré en remportant les épreuves reines des CSI 5* de Lyon et Al Ain en 2013, Madrid en 2014 et Vérone en 2017. Éblouissant donc sur tous les points dans le sport, Verdi TN s’est également offert le luxe de devenir, à dix-huit ans seulement, un grand étalon. Père de la Fleurette (ex-VVaramog de Rêve) de Laura Kraut, ou encore d’Ibelle van de Grote Haart, qui avait fait sensation à Bercy en 2018, le puissant bai était déjà douzième du classement mondial des étalons édité par la WBFSH pour l’année 2019.

Le champion sera célébré sur ses terres, à S’Hertogenbosch, le dimanche 15 mars en ouverture du Grand Prix Rolex. Bonne retraite !

Crédit photo de couverture : Audrey Riou / Pictures_equestrian

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